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Je suis tellement déçue...

Déçue, je suis déçue. Je n'ai pas réussi à monter la montagne.

Cette photo parle d'elle-même. Vous voyez une fille pensive qui tente de ravaler ses émotions, se pose des questions et cherche un moyen d'y parvenir...

Samedi était ma sortie annuelle avec des amies exceptionnelles. On se loue un beau chalet et faisons de la randonnée, nous parlons, mangeons... on refait le monde.

Cette sortie est moment très important pour moi, certes pour passer du temps exceptionnel avec ces belles femmes mais aussi pour me dépasser physiquement et mentalement à grimper ce sommet tant attendu... activité que je fais 3 fois par année.

Du groupe de 11, nous étions 5 à se lever à 4h30 samedi à destination du Mont Colden avec une marche d'environ 21 km qui nous attendait.

Je m'entraîne et je mange trop adéquatement depuis 3 mois dans le but d'être le plus en forme possible.

Au fil de la route, je constate quelques dérangements physiques. Mais comme le dit souvent mon chum, j'ai le don de la pensée magique. Je me disais que les douleurs allaient sûrement se replacer, mais dans le fin fond de moi-même, un doute subsistait.

Le chemin était fantastique, la montée n'était pas trop pénible mais nous nous sommes trompé de chemin ce qui a allongé le nombre de kilomètres au compteur.

Et en descendant des rochers, c'est là que ma hanche m'a lâchée. Elle ne répondait plus normalement à la descente comme il y a 2 ans lors d'une sortie en famille. Je me rappelle tellement de cette douleur insoutenable.

Nous avions même pas commencé à monter la montagne!

Je devais me rendre à l'évidence, je n'allais pas voir le top ce jour là.

J'étais derrière et je traînais de la patte, et je pleurait. Plus j’avançais, plus je pleurais.

J'étais déçu de ne pas pouvoir poursuivre, j'étais fâchée que tout le travail de préparation n'est rien donné, j'avais peur de plus jamais être capable de monter des montagnes, j'avais honte de ne pas être capable d'aller plus loin.

De plus, j'étais tellement embarrassé de le dire à mes amies, de les mettre dans l'embarras de prendre la décision de me laisser seule pour mon retour. Parce que dans ma tête, il n'y était aucunement question qu'elles arrêtent leur périple à cause de moi.

J'ai pris la décision de ne pas monter lorsqu'il restait qu'une heure et quart. À mon grand désarroi, une amie est restée avec moi pour le retour pendant que les 3 autres en profitait pour grimper le sommet. J'étais tellement, mais tellement mal à l'aise de l'empêcher de monter. Mais c'était sa décision et il n'y avait aucune place à la discussion.

Malgré toute les connaissances que j'ai, les exercices que je me suis fait en chemin, la pensée positive et les méditations de pleine conscience, je n'ai pas su bien utiliser ces outils parce que j'ai laissé mon ego prendre toute la place.

À mon retour, j'ai travaillé très très fort pour revenir à moi-même et de l'accepter. Mon retour fût le plus beau chemin que j'ai rencontré dans mes 6 années de randonnée dans les Adirondack. J'ai vu les plus belles falaises, des chutes magnifiques et une forêt luxuriante. La nature a su me changer les idées.

On m'a donné un cadeau, difficile à accepter, mais on m'a donné un cadeau.

Il peut être tellement difficile d'accepter "ce qui est" lorsque c'est quelque chose dont tu tiens énormément.

Mais il y a une chose très importante à se rappeler... c'est que la vie est une aventure et tout ce qu'il se passe dans vie est pour t'aider à avancer et te mettre au défi. Et lorsqu'on parle de défi, ce n'est pas nécessairement le défi que tu avais prévu.

Tout est correct, accepte et vis! xxx


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